L’Accueil, un point de repère pour les nouveaux arrivants

De gauche a droite Zakarya Hajami et Fatima Sassi
Fatima Sassi et Zakarya Hajami sont arrivés le 27 janvier dernier à Winnipeg. Ils viennent de Tanger, au Nord du Maroc. Dès leur arrivée dans la capitale du Manitoba, un agent de l’Accueil francophone les attendais à l’aéroport. Fatima raconte :
« Cela nous a beaucoup touché. Cela nous a permis d’amortir un peu le choc. Arriver dans une ville que tu ne connais pas, où les gens s’expriment majoritairement dans une nouvelle langue, on peut vite se sentir un peu perdu. Grâce à l’Accueil, on s’est directement bien adapté. »
L’accompagnement de l’Accueil francophone ne s’est pas arrêté à l’aéroport. « Soraya Berrahal, qui est Life skills worker, nous a guidé dans toutes les étapes de la vie quotidienne : comment acheter une carte de bus, appeler un taxi, faire ses courses dans un magasin communautaire. Son aide a été très appréciée. »
Après leur arrivée, le couple a commencé les démarches pour trouver un logement et un travail. Fatima et Zakarya ont pu rapidement louer une maison, en plein cœur de Saint-Boniface. « On a été très chanceux. Quand on est nouvel arrivant, c’est toujours compliqué. Il faut fournir des preuves de revenus, avoir des références. Ici, l’Accueil francophone a tout pris en charge pour nous. »
En février, a lieu le Festival du Voyageur, le plus grand festival d’hiver dans l’Ouest canadien. Il s’agit aussi d’un évènement majeur de la culture francophone de Winnipeg. « On a pu être jumelés à une famille franco-manitobaine. On a découvert pour la première fois la musique franco-manitobaine, la tire d’érable et bien sûr, la poutine (rires). Mais plus que ça, on a pu échanger sur plein de sujets et mieux comprendre les défis de la vie manitobaine. »
Aujourd’hui, Zakarya est toujours en recherche d’emploi, tandis que Fatima est coordinatrice logistique dans une entreprise de transport. Le soir, les mardis et jeudis, le couple se retrouve, vous l’aurez deviné, à l’Accueil francophone pour prendre des cours d’anglais.
« L’Accueil francophone, cela devrait être une étape obligatoire pour tous les nouveaux arrivants. C’est un énorme point de repère. », dit Fatima. « C’est plus qu’un organisme. C’est devenu une grande famille », complète Zakarya.